Les masques artisanaux interdits dans l’espace public à compter du 1er février

Au 1er février, les prescriptions des autorités sanitaires en matière de masques de protection évolueront. Un décret du 27 janvier publié hier ajoute des indications de performance minimale que devront respecter les masques portés dans l’espace public. Le décret vise désormais :

  • d’une part les masques chirurgicaux (norme EN 14683 + AC : 2019) et FFP2/FFP3 (norme EN 149 + A1 : 2009) ;
  • d’autre part les masques « de forme chirurgicale » ou « réservés à des usages non sanitaires » (dits « masques barrière »), qui doivent répondre à des caractéristiques d’efficacité minimales préalablement testées (efficacité de filtration vers l’extérieur, respirabilité, perméabilité à l’air, forme, maintien des performances après cinq lavages si réutilisables). Le texte exclut expressément l’utilisation de masques « de forme chirurgicale » en tissu. Les masques artisanaux, dont les performance ne peuvent pas être testées, seront donc interdits.

Ces dispositions règlementent le port du masque dans l’espace public (transports, rassemblements, activités, établissements recevant du public…). S’agissant des entreprises, les préconisations devraient bientôt évoluer en conséquence. La version actuelle du protocole sanitaire renvoie actuellement à une note d’information s’agissant des masques dits « grand public ». Cette note mentionne désormais qu’elle est en cours de réécriture pour intégrer les modifications du décret du 27 janvier. De son côté, le ministère du travail indique qu’une nouvelle version du protocole devrait être publiée « avant la fin de la semaine ».